Nouvelles en vrac
et t° de 9°C. Ça commence à cailler. Aurons-nous de la neige avant la fin octobre ?
Cette semaine, tous les membres de notre famille ont, chacun leur tour, ressenti des petits maux. Aujourd'hui tout est rentré dans l'ordre, les plus atteintes ayant été les femmes (Isa, sa mère et Satine). Lucas n'a pratiquement rien eu, et Jo a eu mal à la tête ce matin (manque de sommeil plus que maladie sans doute).
Lucas a encore bien grossi : 4,250 kg avant-hier ! C'est pas encore un gros pépère, mais va falloir surveiller cela ;o).
Hier soir, après le boulot, Jo est allé à une réunion organisée par la garderie. L'objet était le Règlement sur la contribution réduite et la protection du droit des parents. En fait une loi, entrée en vigueur le 31 août dernier, empêche une garderie privée subventionnée par l'État de facturer des frais supplémentaires aux parents (c'est actuellement le cas de notre garderie). L'État dit que, grâce aux 7$/jour/enfant que versent les parents et aux subventions versées par l'État aux garderies privées (environ 33$/jour/enfant), celles-ci sont capables d'offrir les services que l'État a définis. Or, certaines garderies privées prônent le contraire ;o) Les guéguerres existent aussi ici. L'enjeu est quand même important pour nous car, la garderie en infraction risque de perdre ses subventions et donc de redevenir privée. Ce qui entraînerait automatiquement une augmentation très significatives du forfait journalier (env. 50$/jour/enfant). Même si vous pouvez en défalquer une partie de vos revenus, faut quand même les avancer !
Autre problème qui a son importance : le nivellement par le bas de l'éducation des enfants. En voulant imposer un standard, l'État empêche ceux qui peuvent ou veulent payer plus, pour un service amélioré, de le faire. En effet, le programme éducatif est assez creux et repose entièrement sur des éducatrices qui ne sont pas toujours formées pour cela.
Le débat est donc lancé. D'autres réunions suivront...
1 commentaire:
Hello,
Tout à fait d'accord avec Isa & Jo ... mais la différence entre les garderies privées subventionnées et les CPE résident dans les éducatrices. Il y a plus d'éducatrice en CPE et elles sont mieux payées en générales. Le problème est cornélien car le privée utilise moins d'éducatrice et plus d'assistante moins bien formées, alors qu'en CPE il n'y a que des éducatrices, donc le privée sans tenir compte de cela veut montrer au gouvernement, le besoin de les laisser payer les parents, et là ils ont raisons car ... le niveau des éducatrices est souvent moindre que les CPE. L'astuce est que le gouvernement est en fait favorable au privée mais doit se bagarer contre le public donc de tant à autre le gouvernement doit faire des effets d'annonce pour mieux donner ensuite. Une bataille actuelle des CPE est de ne pas avoir d'assistantes qui joueraient le rôle, in fine, des éducatrices, ce que le privée fait déjà. Vous me suivez toujours ? Donc par ce biais, le privée justifie sans problème des actiovités payantes en supp, et si les aides éducatrices arrivent en CPE cela sera le cas pour les CPE de faire payer en plus. Donc le privée aura gain de cause de manière subtile après avoir eu l'interdiction par le même gouvernement de faire payer.
Pour finir, l'éducation passera toujours par la qualité des éducatrices, que cela soit dans le rpivée ou dans le public. Il y a de bonnes CPE et de bonnes garderie privée comme il y a des mauvaises. Seul le feeling des parents y fera.
Moi, nous, personnellement, nous préférons avoir une éducatrice qui se casse le cul et l'imagination pour faire du chant et de la danse avec nos enfants plutot que de voir une CPE ou une garderie faire venir Pavarotti ou Noureev qui n'aurait pas la même patience et pédagogie qu'une bonne éducatrice.
La discussion pourrait être super longue car ce qui a toujours divisé un pays c'est l'éducation et le choix du caldos à table.
Bises à tous,
GMKN (de Montréal)
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